De Marie-Line

Je rédigerai cette réflexion au « je ». Et je tâcherai d’à la fois ne pas trop réfléchir et laisser émerger les pensées à moi. Voici tout ce qui émerge.

D’une certaine manière, ma relation avec l’outil a changé. D’une vision statique de l’objet outil, je suis arrivé à une vision plurielle. L’outil peut -être à la fois culturelle (ex : une fourchette), matérielle (une fourchette) et/ou même mental (langage, mathématique).

À cet instant précis, alors que j’écris ces lignes à l’aide de mon ordinateur, mon ordinateur me change, il modifie mes pensées, alors que je pose mes pensées en mots par l’ordinateur. D’une certaine manière, je modifie ainsi l’ordinateur qui devient porteur de mes mots. En se sens, l’ordinateur est à la fois porteur et l’extension de ma pensée. Prendre conscience de cette dernière phrase vient de modifier mon rapport à l’ordinateur ; il a maintenant un côté plus poétique, plus humain et moins qu’utilitaire.

Au cours des trois derniers jours, nous avons eu une conversation sur « le fait que l’humain « were smarter now than before » L’humain en lui-même n’est pas « smarter » il est simplement transformé par la technologie, par exemple : il peut maintenant avoir une extension (ou une instance) de ses dires, de sa pensée, de ses rêves à l’intérieur même d’une machine portable que l’on nomme ordinateur. Cet ordinateur peut être vu comme portable du à l’invention du sac-à-dos. « (La technologie) est dans (le dos) de l’humain » Wills

What if math is a tool ?

Nous avons beaucoup parlé des outils mathématiques, mais les mathématiques en eux-mêmes comme outils… Nous en avons moins parlé.

Les objets, les outils, viennent en eux-mêmes porteur d’une culture. Ces outils me semblent à la fois limités à une culture et porteur de nouvelles possibilités dans une culture. Les sortir de leur culture est acte de créativité et permet-ouvre de nouvelles possibilités.

Sortir un objet de « sa culture » s’est aussi se sortir soi-même de sa culture.

J’ai été grandement étonné de voir que les grecques et les indiens sont arrivé avec des manières différents de trouver, calculer le même enjeux (la racine carré). Deux outils de différentes cultures pour répondre au même besoin… Est-ce que la racine carrée en elle-même est un besoin humain ?

Un élément final qui m’a sidéré fut le commentaire de Tanya Noble à propos du fait que c’était « beautiful » de voir la dimension approximative des mathématiques dans la règle à calculer. Ce commentaire m’a fait réfléchir, car, il me semble en effet qu’on ne la voit jamais (ou très peu) cette approximation en mathématique… Pourtant, elle est toujours là… Nous avons inventé des outils qui font en sorte que nous ne voyons plus la dimension approximative des math. Certains outils changent donc la nature même des choses…, ou du moins change nos perceptions humaines.

Par : Marie-Line L.Lamarche

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